01 août, 2006

Je bouge! Tu suis le STO?

Ce blog se refait une jeunesse sur : http://www.youneslazrak.com C'est plus beau, c'est tout neuf, mangez-en! :-D

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25 mai, 2006

Sarko: méprisant et méprisable ... OU PAS!!

Suite au billet publié par Larbi dans son BLOG au sujet des récentes déclarations de Sarkozy sur l’immigration et l’Afrique, je ne pouvais m’empêcher de réagir.
Ma réponse dépassant la taille d’un commentaire classique, j’ai décidé de la poster ici.

Billet de Larbi :

« Il m'a fallu du temps pour faire le deuil de la chronique de Pierre Georges et commencer à apprécier le billet de Eric Fottorino . Le directeur délégué de la rédaction du Monde signe chaque jour un court billet d’humeur à la « der ».
La livraison d’hier est un coup de cœur :

Sarko blanc, Sarko noir

Si Clearstream, pour Sarkozy, rime avec victime, la question de l'immigration choisie montre que le ministre de l'intérieur peut aussi montrer les dents, comme on le sait depuis la crise des banlieues et l'usage verbal du Kärcher. « La France n'a pas économiquement besoin de l'Afrique », a déclaré Sarko la semaine dernière à Bamako, lors d'un débat houleux. Propos bien imprudent pour des raisons au moins pétrolières. Et si la France peut se passer de l'Afrique, l'Afrique, elle, peut se passer du mépris de Sarkozy.

(Eric Fottorino)
En 500 signes tout est dit. »

Ma Réponse :

Je suis très triste de voir à quel point certaines personnes s'enlisent tellement dans l'antijudaïsme primaire, pour ne pas dire l'anti-étranger, au point de croire que tous les maux du monde arrivent à cause des autres ... qu'il suffit de le crier à toutes les tribunes pour s'y rendre supérieurs ...
Mis à part le fait qu'il n'en est rien, ces propos ne font que les décrédibiliser; et ce sont les mêmes amalgames fait (par des personnes comme Hassan) entre les personnes qu’ils critiquent et leurs communautés, qui légitiment les critiques  envers Hassan et ses « amis ».

Pour fermer la parenthèse, j’ose simplement espérer que tous les marocains ne sont pas comme Hasan.

Je suis arabe, musulman, mais avant tout marocain. Et pourtant je ne suis absolument pas choqué par les propos tenu par Sarkozy, ou les politiques dont il est l’instigateur.

Je me permets de penser que je connais assez bien le personne, puisque je m’intéresse à lui depuis plus de 6ans maintenant (je n’ai que 22ans), et que dans le cadre de mes études, j’ai réalisé un mémoire et une soutenance qui s’intitulait : Pourquoi Sarkozy sera président en 2007 ?

Ce n’est pas le sujet de mon intervention puisque je vais respecter les consignes de Larbi, mais je voulais simplement répondre à certaines des interventions et rappeler certains faits que vous semblez occulter (Marocains comme Français).

Argenteuil (une petite ville en banlieue parisienne) détient le titre de 2éme plus grande ville du Mali après la capitale ! Ce chiffre en dit assez sur l’intérêt des citoyens de ce pays pour la France, ou plutôt leur rejet pour leur pays !

Ne me taxez pas de raciste, ne dites pas que je véhicule les mêmes idées que Le Pen, mais je souligne simplement une réalité, des villes comme Argenteuil (qui ont la taille d’un grand quartier), qui sont composées presqu’uniquement de population étrangère comptent des taux de criminalité, de chômage et de délinquance impressionnants comparés à des quartiers à plus forte majorité de français « de souche » comme le 16éme arrondissement de Paris.

Vous allez me citer la misère, la pauvreté, le chômage ou je ne sais quelles autres raisons classiques de ce genre de situations, et je ne vous contredirais pas …
Si je cite cet exemple, c’est simplement pour rendre plus évident un lien que nous avons tendance à rejeter, et que les politiques anti-immigration ont pour crédo : le lien entre des problèmes comme la délinquance, le chômage, et les populations étrangères.
Sans leur donner raison, j’essaye simplement de rappeler leurs arguments pour avoir tous les éléments des débats.

Je tiens à préciser aussi que je suis loin de penser que tous les problèmes des banlieues ou plus généralement de la France sont uniquement dus aux français d’origine étrangère. Le français de souche n’est pas immunisé contre la bêtise, et le démontre assez souvent pour qu’on n’ait pas besoin de le rappeler.

Maintenant, je pense que la France vit une crise économique et sociale assez graves pour que la priorité soit donnée aux solutions les plus radicales et donc les plus efficaces, et plus précisément celles apportées par Sarkozy.

Le ministre de l’Intérieur défend une politique d’ « immigration choisie et non plus subie », un concept dont il entend faire le « principe fondateur de la nouvelle politique d’immigration ».

En tant que personnes éclairées et intelligentes, nous sommes capables de juger des avantages d’une immigration à des fins de formation, de développement personnel, profiter de l’avance de la France dans les domaines scientifiques ou autres ; et des inconvénients d’une immigration à l’aveugle, à la recherche d’un eldorado économique, ou simplement « dégager » d’une situation misérable dans le pays d’origine.

Nous sommes donc en mesure de comprendre l’intérêt des français pour le premier type d’immigration qui participe à l’avancement de la recherche et développement dans différents domaines, crée une émulation intellectuelle puis économique dans les domaines qui accueillent ces immigrants « choisis » ; et leur rejet du deuxième type qui n’est à leurs yeux qu’un vampire pour des ressources qu’ils ont mis des années à accumuler, et un danger pour leur stabilité et sécurité sociales.

Et par là même, nous devrions être les premiers à défendre cette immigration qui garantirait le retour de nos cerveaux pour nous faire profiter nous, notre pays, notre économie et notre mentalité des richesses intellectuelles acquises lors de ces années d’immigration, plutôt que de continuer à alimenter leur haine, leur crainte et leur mépris de l’étranger en leur envoyant les rebus de notre société, qui ne sont bénéfiques ni pour leur pays, ni pour notre image.

Je ne dis pas que Sarkozy prend toutes ces décisions en pensant d’abord aux conséquences positives qu’elles auront sur notre pays (ou autres pays visés par ses politiques sur l’immigration) et heureusement pour la France d’ailleurs!

Arrêtons de défendre cette population française d’origine étrangère si nous ne le faisons que parce que nous nous y identifions ou que nous nous voyons potentiellement à sa place un jour. Ce n’est d’abord pas réaliste puisque les politiques français construisent leur politique en fonction des intérêts des français et non pas ceux d’étrangers aspirant à devenir français un jour (et encore une fois : Heureusement pour la France !), et si cette immigration constitue actuellement un danger supplémentaire dont l’économie française peut se passer, et bien elle sera écartée pour ne pas aggraver la crise et essayer d’en sortir.
Ensuite, ce n’est pas dans notre intérêt de construire nos projets d’avenir pour nous et notre pays, en nous basant sur un passage (plus ou moins prolongé) par la France. Nous devons d’abord exploiter les potentialités de notre pays avant de nous tourner vers les autres et lorgner sur ce qu’ils peuvent nous apporter.

Améliorer l’éducation dans notre pays, soutenir l’initiative personnelle et faciliter la réalisation des projets qui en découlent, résorber le déficit de la balance d’échanges tant économiques qu’humains, telles devraient être nos priorités plutôt que l’inquiétude à l’égard de politiques extérieures par lesquelles nous nous sentons bizarrement très concernés.

Ils font leur travail, essayent de faire avancer leur pays, et si nous devions nous inspirer d’eux que ce soit d’abord à ce niveau !

18 mai, 2006

Des marocains comme les autres ... Episode 2 (Zak - 2éme partie)

8ans après, Zak a bien changé.
Sa mère l’avais senti petit à petit au cours de ses visites hebdomadaires. Son père, lui, est mort de chagrin quelques mois après. C’est peut être mieux ainsi. Il n’aura pas à vivre ce qui suit.
Même si sa mère sentait ces changements, elle ne disait rien. Elle était même plutôt contente que son fils reprenne le droit chemin.
Depuis son entrée en prison, il faisait sa prière, il parlait souvent du jugement dernier et de la crainte qu’il en avait. Dieu et la punition qui l’attendait dans l’au-delà devenait une obsession chez lui.
Même le jour ou il ordonna à sa mère de se voiler la tête et le visage pour sortir, elle ne trouva pas ça alarmant … après tout, elle avait été éduquée comme, ce n’était donc qu’un retour aux traditions.
La transformation de Zak pourrait sembler stéréotypée voire caricaturée.
Mais le fait est qu’il avait le profil même de l’inculte, simple d’esprit et de condition, à l’âme fragile et malléable. Une cible de choix pour ces chasseurs de tête postés dans les mosquées, les prisons, les universités et de plus en plus dans les écoles supérieures.
Des vendeurs de paradis à la recherche d’âmes perdues pour les enrôler dans ces armées de la haine et de la terreur.
Et ils osent appeler ça : Djihad …
Un Djihad pourtant différent de celui décrit dans le coran ou dans les paroles et la vie du prophète et son entourage.
A l’époque, il s’agissait plus d’un Djihad qui se réalisait d’abord par un travail bien accompli, par une famille et une maison bien entretenues, une conjointe choyée … même le sourire adressé au mendiant auquel on a rien à donner était Djihad !.
On est donc bien loin de la conception qu'il s’en était fait pendant son séjour en prison.
Il ne voyait qu’un moyen de rembourser sa dette envers Dieu : sacrifier sa vie en échange de celle qu’il a supprimé !
Il était convaincu que les mécréants doivent payer de leurs vies la déchéance que connait l’Islam.
Toutes ces trainées qui s’abreuvent de ce que leur offrent ces porcs dans ces lieux de débauche iront bruler dans les profondeurs de l’enfer.
Haine, colère, révolte, dégout, … des mots trop faibles pour décrire ses sentiments envers ces personnes.
Il doit exterminer cette vermine, les expédier en enfer, purifier la terre de cette pourriture, délivrer les croyants de leur mauvaise influence, leur montrer qu’ils ne sont pas un modèle à suivre. La peur doit reprendre le dessus, envelopper leur cœurs. Il n’y a que de cette manière qu’ils s’en sortiront. C’est ce que sa mère lui avait souvent répété : Li khaf Nja ! (les plus peureux, sont les plus prudents et donc ceux qui s’en sortent !).
Sa mission ? Les tuer, les exploser, les pulvériser, disperser chacune de leurs molécules viciées et leurs âmes impures dans l’espace … et lui avec.
La société n’en prendrait pas tout de suite conscience, mais elle serait sauvée grâce à lui.
La reconnaissance lui importait peu, seul sa rédemption comptait, et c’était le seul moyen de la mériter.
Il s’approchait de son paradis à chaque pas qu’il faisait en direction de Soso.
Son dernier souffle sera celui-là même qui propulsera son dernier Allah Akbar.
En pressant ce bouton qui déclenchait l’explosion, il avait un dernier doute : et s’il faisait tout ça pour rien ? Et si Dieu n’existait pas ? Et s’il existe effectivement, que doit-Il penser de ce que je suis sur le point de faire ?
Trop tard. Les réponses l’attendent de l’autre côté ...
On ne saura jamais s’il en a été satisfait, tout comme on ne saura jamais ce qu’il serait devenu s’il n’avait pas tué Ali ce jour là ; si en prison, il n’était pas tombé sur ces « envoyés de Dieu » qui l’avaient ramené sur le droit chemin de l’Islam - comme ils disaient -  ; s’il n’avait pas explosé au milieu d’un pub huppé, provoquant la mort d’une trentaine de personnes …
Ce qu’on sait en revanche, c’est que ce jour là, Jamal aurait espéré avoir un autre métier que celui de policier …

Episode 2 - Zak (1ée partie)

Au nom de Dieu, le clément, le miséricordieux. Nous sommes à Dieu et à luis nous retournons.
Ce que Zakaria s’apprête à faire, ni ses parents, ni son entourage, et encore moins les présents dans ce pub huppé, ne s’y attendaient.
Il a eu une vie simple.
Il n’y avait pas de viande au menu tous les jours, mais il était convaincu que c’était parce qu’ils n’avaient pas de frigo à la maison. Son père avait dit qu’il s’en débarrassait parce qu’il ne marchait plus. C’était plutôt parce qu’il n’arrivait plus à le remplir depuis qu’il avait perdu son job à l’usine.
Son cartable à roulettes, il ne l’avait jamais eu. Son père disait que c’était pour les fainéants, qu’il était un jeune homme vigoureux, et que s’il n’avait pas la force de supporter trois petits livres sur son dos, il n’arriverait à rien dans sa vie.
Il ne s’était jamais intéressé aux filles. Ils les trouvaient futiles et superficielles. Il estimait aussi qu’elles n’avaient aucune utilité avant le mariage !
Il ne fera pas d’études supérieures non plus. Pas besoin de parler 3 langues ou de savoir résoudre des équations de second degré pour travailler à l’abattoir !
C’est un job qu’il aimait bien. Il se levait avec l’appel du muezzin pour la prière du matin, marchait une petite heure avant d’arriver au boulot, et rentrait chez lui juste à temps pour que sa mère puisse préparer les quelques déchets de viande qu’il avait récupéré pour le repas.
Après la sieste, il jouait au foot avec les jeunes du quartier, avant d’aller squatter une petite impasse pour fumer des joints avec eux.
Il n’aimait pas vraiment l’effet, mais pour des jeunes aussi pauvres et désœuvrés, il n’y avait aucune autre activité pour tuer le temps … ça et la télé du café du quartier, mais il fallait consommer pour y avoir droit. De toute façon, les séries mexicaines doublées en arabe, ce n’était pas son truc !
Quand il fumait avec ses potes, il oubliait le temps, rêvait avec eux à ce que devait être la vie à l’étranger. Mais même s’il avait eu l’argent pour acheter sa place sur une des ces Patéras, il n’aurait pas pu laisser parents derrière lui.
Ils ne pourraient pas survivre sans lui, puis surtout, il ne supporterait pas d’en être séparé.
C’est pourtant cet amour pour ses parents qui le perdra.
Voir son père humilié par ce fils de chienne d’Ali – l’épicier du coin qui s’en prenait à son père parce qu’il ne l’avait toujours pas remboursé depuis trois mois qu’il approvisionnait toute la famille à crédit – l’avait mis dans un état second.
Il ne s’en réveillera qu’en sentant le sang chaud jaillir du ventre d’Ali. Il ne pouvait que le sentir : si la poignée de son canif ne résistait pas, il aurait enfoncé sa main jusqu’à sentir ses entrailles.
Il n’avait que 19ans, et on entendait déjà résonner le tic-tac qui précède l’explosion.

15 mai, 2006

La fenêtre et moi!

Extrait d'une discussion sur MSN, durant laquelle j'ai fait connaissance avec une fenêtre plutôt ... attentive!"Alors? Vous m'avez dit que votre prénom c'est Winona c'est ça?
On va se tutoyer hein ça va être plus simple! :)
J'imagine que ta vie ne doit pas être aussi facile!
à t'ouvrir, te fermer, t’agrandir, te réduire et parfois même te faire trembler et tout ça sans même te demander si tu aimes!
Mais je suis là et je t’écoute!
Dis-moi tout!
Raja, elle est gentille avec toi?
Elle est un peu excentrique
Mais c ce qui fait son charme!
J'espère que tu n’en souffres pas trop
Et sinon, tu rencontres personne qui t intéresse toi?
Je ne sais pas ... un explorateur Windows, ou encore plus fou un explorateur internet
ça doit être passionnant
Surtout si c un exotique ... j'ai entendu parler d'un certain Firefox!
Quel nom ... ça doit cacher un tempérament de feu
Et puis il a du en voir des choses dans sa vie de browser!
Tu aimes ça coquine hein?
ça te fait rêver je parie
Toi qui es condamnée à assister aux discussions des autres
Sans pouvoir participer si ce n est pour avertir de la déconnexion d’une personne, l’arrivée d’une autre ou encore la fin d’un transfert ...
Remarque ça a ses avantages aussi
Tu écoutes de nouvelles histoires tous les jours
Tu partages les secrets de pas mal de monde!
D’ailleurs ca me fait penser à un truc!
Tu me livrerais ceux de raja pour combien?
Hein? pourquoi? non rien ... juste par curiosité!

Toi au moins t’es gentille
T’es la à m’écouter, me supporter alors que t’as rien demandé!
Tu mérites tout mon respect
Mais bon je ne vais pas en rajouter
Je n’aime pas abuser
Je vais aller fumer
Tu as vu? ca rimait! :-)
J'ai même pas fait exprès! :-)
"

13 mai, 2006

Des marocains comme les autres ... Episode 1

Si je vous dis que Soso est une jeune fille de 18ans, qui passe son bac, n’a pas encore son permis, vit toujours chez ses parents, et n’a jamais eu d’histoires avec ses voisins, vous me direz : et alors ?!

Et alors, Soso est marocaine, pure souche même ! Élevée au couscous et aux sorties à Dar Es-Salaam le dernier samedi de la semaine du cheval.

Et alors ? Soso a la peau et les cheveux de teint assez clair pour qu’à chaque fois qu’elle se balade dans les marchés de la place Djamaa Elfna, elle entende des : « vounez madmozil, entrez ! Pouti pri ! Coteau souiss maroucain ! Un piti tatoaj au henna ? » (Lire : venez mademoiselle, entrez ! petits prix ! couteaux suisses marocains ! un petit tatouage au henné ?).
Même qu’une fois, on a proposé à son mec de l’échanger contre cent chameaux et un très beau coffre.

Et alors ? Son français est assez bon, et son accent assez discret, pour qu’en l’entendant discuter avec sa maman à l’entrée de la Mosquée Hassan II, le gardien s’adresse à celle-ci en arabe pour lui signifier que l’entrée est réservée aux musulmans.
Elle s’en fout ! Elle venait juste visiter !

Quand son mec présente Soso à ses potes, ils lui disent : « Meziana al3awd ! Dirlia lwri9at a khouya ! » (Elle est bonne, salaud ! t’as trouvé le bon plan pour les papiers frère !)

Ça a ses avantages aussi !
Même en période de fêtes religieuses, on ne refuse pas de lui servir une bière quand elle va au resto avec Élo et Juju. Tant mieux ! Laassida (plat traditionnel de la fête du Mouloud) et la musique andalouse à la télé toute la journée, ce n’est pas son truc !

Quand elle sort le soir, elle rentre en boite même en basket. Pour une « étrangère » ca passe ! Elle le sait et en joue !

Déjà petite, quand elle allait à la piscine avec sa cousine, elle avait compris qu’en se faisant passer pour la petite correspondante française de celle-ci, elle aurait toutes les glaces dont elle aurait envie ! Et même si les garçons du club parlait d’elle à la 3éme personne en arabe, peu lui importait du moment qu’ils finissaient par lui payer ses glaces !

Ses 4ans passés à paris, confortent l’idée que Soso c’est pour : Sophie, Solène ou Solange !
Et ça marche toujours aussi bien pour s’attirer les faveurs de marocains en mal de peaux blanches. Et tant que le ridicule ne tue pas …

Au fait, ses premières expériences professionnelles lui ont vite appris que les promotions canapés étaient en vigueur au Maroc !
Pour le patron, ça fait toujours bien d’arriver au Purple avec une jolie frenchy au bras. Pour elle, le poste de Directrice de Com’ est garanti, même s’il était convoité par plus diplômés, plus anciens et plus expérimentés qu’elle. Si en plus, on lui paye un whisky-coca pour ça … !

Société pourrie transformant une jolie fillette aux traits caucasiens en belle jeune femme cynique, opportuniste, à l’identité et aux principes incertains ? Ou simplement un bon moyen découvert par une jeune femme tout autant cynique et opportuniste, pour transformer - selon son âge - ses sourires en glaces ou week-ends à Marbella ?
Je ne pense pas que Zak se soit posé la question ce jour là ! Il avait juste décidé que ce serait à sa hauteur qu’il déclencherait le détonateur.

29 avril, 2006

Différences et similitudes !

On entend souvent parler de nos différences, leurs richesses, etc. … c’est tout ce dont discutent les médias, les politiques : les choses qui nous séparent.

Un moyen simple mais efficace de garder les classes modestes et moyennes loin des classes supérieures, les faire éternellement débattre pendant que les riches s’en mettent plein les poches (pas que ça me dérange mais bon …)
Tout ce qui nous différencie : la race, la religion, l’ethnie, la culture, le travail, le revenu, le statut social, la sexualité … tout ce qui nous peut nous occuper, occuper nos esprits pendant qu’eux gèrent leurs affaires.

Loin de moi l’idée d’un complot visant à aliéner les classes « inférieures » pour mieux les contrôler ! Je suis simplement parti d’un constat que nous parlons plus de ce qui nous sépare que ce qui nous unit !

Donc essayons de penser à toutes ces petites choses que nous avons en commun ! Tous ces instants universels, que nous partageons séparément, ces choses qui soulignent nos similitudes au lieu de nos différences.

Ces choses tellement banales que nous n’en parlons presque jamais !

On a, au moins une fois dans notre vie, jeté un coup d’œil à notre montre, sans savoir l’heure qu’il est? Et on regarde encore, et on ne sait toujours pas l’heure qu’il est ! On regarde une troisième fois, quelqu’un demande l’heure, et nous de répondre : aucune idée!

Il y a certains mercredis où on est convaincus qu’on est jeudi … on reste confus toute la journée et le jour suivant, tout redevient normal !

On s’est tous retrouvé dans une des chambres chez nous sans savoir ce qu’on y fait?
Deux mots se bousculent dans mon esprit dans ce genre de moments : Maladie d’Alzheimer !

Ces petites expériences que nous avons tous vécu un jour …
On s’est tous retrouvé dans un train s’arrêtant dans une gare en même temps qu’un autre, l’un des deux trains commence à bouger, et à ce moment là, impossible de déterminer lequel!

On a tous soulevé un sac, une valise, une boîte en croyant qu’elle était pleine, alors qu’elle ne l’était pas … c’est fou ce qu’on se sent très forts pendant un court moment!

On a tous essayé de prévenir la personne en face qu’elle a une tache sur son visage, sans jamais arriver à lui faire essuyer le bon endroit !! On indique un endroit en disant : « tu as un truc là » ! La personne dira toujours en pointant une zone qui n’a rien à voir : « où ça ? Ici ?! »

On a tous eu cette frayeur en nous regardant sans le miroir d’une salle de bain trop éclairée! Boutons, cicatrices, taches, poils mal rasés, bosses, et autres imperfections occupent l’entière surface de nos faces … mais le pire, c’est qu’elles semblent toutes surgir au même moment ! On a une seule envie à ce moment là : dégager de cette salle de bain !

On a tous monté ou descendu des escaliers, et arrivés au bout, pensé qu’il restait une marche … difficile de ne pas avoir l’air con dans ce genre de situations.

On a tous mangé une glace trop rapidement … cette douleur dans la gorge puis l’horrible envie de gratter cet endroit impossible à atteindre, nous les avons tous connu, mais on ne peut rien faire d’autre qu’attendre que ça passe. Et qu’est ce qu’on fait juste après ? On en reprend !! Sommes nous vraiment stupides à ce point, ou est ce du masochisme alimentaire collectif?!!

On s’est tous assoupis en fin d’après midi… impossible de savoir quel jour on est en nous réveillant alors qu’il fait déjà nuit!

Bien entendu, nous sommes tellement tous persuadés que ce genre de petits désagrément n’arrive jamais à personne d’autre qu’on en parle pas, et que l’on ne met jamais en évidence de telles similitudes. Nos différences sont justes riches parce qu’on en parle tout le temps, un peu comme les politiques eux même d’ailleurs …

24 avril, 2006

Villa 102

Il y a deux ans, si quelqu’un m’avait dit que j’assisterais à une soirée comme celle de samedi, je lui aurais répondu : ouais ! C’est ça !

Et pourtant … samedi donc, départ de rabat à 22h, direction Bouznika.
Arrivée dans une jolie villa au bord de la plage et déjà les prémices d’une organisation bordélique se font sentir à l’entrée … des gens qui courent partout, personne ne sait quoi faire, qui vient, qui rentre, où est le matos son, etc.

On dine vite fait quelques kilomètres plus loin et Rabi3a (la célèbre schtroumpf-mobile) nous ramène sains et saufs (contrairement à la jolie Golf noire rencontrée sur le chemin)

A peine 23h et déjà une quarantaine de personnes qui circulent sans vraiment savoir où aller, à qui parler … le son mettra prés d’une heure à démarrer, et la soirée est lancée !

Une soirée comme je les aime : musique que t’aimes même pas mais qui te fait bouger, des gens à qui tu as juste le temps de dire : Younes ! Enchanté :-) ouais ça va et toi ? Avant de passer au suivant sans même écouter la réponse … un petit « ouais mec ! » à celui là, un « alors ? Ça va ? » À l’autre, et on te voit comme un people … tu connais tout le monde ! Tu parles ! t’es complètement paumé ouais ! Si t’avais quelque chose d’intéressant à dire à l’une de ces personnes, tu ne bougerais pas autant …

1h du mat, trois filles débarquent et ont l’air aussi « à l’aise » que moi … présentations, sourires, verres servis et c’est parti : on est « amis » !

Mignonnes, divertissantes et assez gentilles pour faire semblant d’apprécier mes lourdeurs avec plus ou moins de tact … ça fait presque plaisir ! (mention spéciale « fraicheur » à Lilly.LaPute !)

Non, mais vas-y Younes ! Tu aimes ce genre de soirées. C’est presque comme à paris : joue ta star … je serais limite tenté de partir à la chasse, mais non, je ne suis pas d’humeur.

Le feu de camp est allumé, mais notre bouteille a disparu. On se console avec des « bâtons qui font de la lumière trop cool ! »

Et pourquoi pas une soirée Psy-Trance en boite ? Non, mais ta satisfaction sera financière, tu ne pourras pas inculquer l’esprit à ces gens ! Ils sortent pour se faire voir, poser deux ou trois bouteilles et avoir une nuit de pseudo-gloire devant les « tickets *» …

Ouais, mais impose ça comme une tendance, ce sont ces mêmes personnes qui ne jurent que par la house qui se convertiront aux productions R.O.P. Records !

Ben Camé, Nelly et Chacha ?! Vous partez déjà ! Bon, ben ça m’a fait plaisir !

Allez, Léo ! Passe aux platines ! … non, mais t’es fou ? Action Mandingo passera jamais dans ce trip … allez ! Fais-moi un kiff !

J’espère que t’as profité, parce que tu me reverras plus jamais bouger comme ça !

Mey ! Tu sais que j’ai adoré ton set ! - enfin, ce que j’en ai écouté ! – mais bon, 24h debout … à un moment tu tombes !

J’ai mal au crâne !
Tu sais, le truc que tu m’as mis sur le front et que tu m’as dit : faut pas que tu touches tes yeux avec ? Ouais, ben je les ai touchés !

Ça pue la lavande ! D’accord j’ai mal à la gorge, mais ça pue la lavande !

Bon, on y va ? Ouais mais on se fait un bon petit-déj dans un endroit frais et ensoleillé avant …


* Tickets = personnes payant l’entrée en boîte 150Dh plutôt que la bouteille à 1000Dh.

PS : C’est normal si vous ne comprenez pas grand-chose ! Il y a des soirées comme ça …

20 avril, 2006

Pathétique !

A peine 4 messages et je lâche l’affaire ! Si ce n’est pas triste …

Chaque jour dans le bus (oui le métro c’est fini) j’ai pas mal d’idées … je me dis en rentrant je noterais ça, tiens ! Ça, ce serait une bonne accroche, ou alors, ça, je dois absolument en parler !

Mais, il faut dire qu’en bossant de 7h30 à 19h, je n’ai qu’une idée en rentrant dans ma chambre : m’abrutir devant MSN jusqu’à m’endormir ! C’est ce que je disais : c’est triste !

Pourtant ma vie est loin de l’être, j’ai un job que j’aime bien : je joue au Léon Zitrone au téléphone toute la journée ! je fais gagner des sets à barbecue et des tournevis électriques aux gens s’ils ont un canapé qui a plus de 5ans (estimation du temps nécessaire avant un changement d’équipement !) … alors, les gens sont contents de gagner des conneries pareilles, et moi j’aime la voix de radio que je prends en les faisant jouer … je devrais prospecter la possibilité de trouver une petite place de chroniqueur à la RTM !

A coté de ce job « magnifique », je m’essaie à la vie de clubber à la marocaine ! L’évolution en deux ans est intéressante : les gens sortent carrément plus, font l’allée-retour jusqu’à Marrakech en une soirée juste pour voir Joachim Garraud, sont content d’écouter de la house toute la soirée, et sont hyper contents quand leurs photos se retrouvent sur Maroc-Eve !
Je participe à la promotion des soirées d’un pote DJ, et c’est marrant à faire … des petits airs de JAPAD ? Pas assez d’alcool ni de chansons paillardes pour que ça y ressemble encore, mais c’est marrant quand même …

Les jeunes marocains sont plus ouverts aussi, ou du moins font l’effort d’en avoir l’air …
Ça discute d’homosexualité sur leurs forums, mais je suis rassuré de voir qu’il y a les bons vieux esprits obscurantistes et hermétiques à l’éventualité d’un autre mode de vie, de voir et faire les choses … ce serait trop déstabilisant, trop brusque comme changement. Heureusement pour moi, je crois que je rentre à un bon moment, je choppe le train du changement en cours, et comme toute personne voulant changer le monde, j’ai la conviction que je peux montrer un raccourci intéressant au mec qui le conduit !

Prétentieux ? Parfaitement ! C’est comme ça que ça marche ici !
« Jebha » vous connaissez ? Probablement pas. La traduction littérale est : « Front » … je sens que vous n’êtes pas plus avancés … mais, il faut le vivre pour le comprendre : bluffer tout le temps, et sachant que l’autre va forcément te prendre de haut, te mépriser, il faut se donner dix fois plus d’importance pour que, les réductions faites, il reste la vraie valeur …
Tellement ridicule ce que je raconte, mais j’aimerais bien vous y voir ! Expliquer « Jebha » ! Ça c’est prétentieux …



Mon boss qui vient d’appeler, 3 absents sur le plateau ce matin. Je file à la rescousse !
Pas de problèmes ! Zitrone Is in the house !

Promis, ce soir je passerais moins de temps sur MSN pour vous emmerder avec mes états d’âme ! Contents ?

07 avril, 2006

Lettre à mon amour inconnu

Ma chérie,

Je m’adresse à toi sans te connaitre, puisque je ne t’ai pas encore trouvé ! Tu m’en vois d’ailleurs désolé. Mais, crois bien que ce n’est pas faute d’avoir essayé !

C’est vrai quoi ! j’ai essayé de chopper toutes les filles en soirée, en espérant que tu fasses partie de la masse, et que je te reconnaitrais à l’étincelle produite par le contact de nos lèvres qui allumerait le feu d’artifice que serait notre amour, mais je ne suis tombé que sur des créatures au moins aussi pathétiques que moi, errant parmi les zombies qui pavent la piste de dance, espérant trouver moins paumés qu’elles pour se dire le lendemain qu’elles ont choppé un beau gosse !

J’ai ensuite essayé en invitant des inconnues à prendre un café, un verre, à diner, au théâtre, au cinéma, à un concert … bref, tout cadre pouvant favoriser ou déboucher sur une conversation qui tout en me passionnant, me donnerait cette intime conviction que toutes les conversations que j’aurais avec cette personne dans le futur seront aussi intéressantes, captivantes, légères, drôles, silencieuses … mais là encore, je n’ai trouvé que des corps à la plastique plus éloquente que le peu d’esprit dont elles disposaient.

Il faut aussi préciser qu’avec tout ça, je me suis fait une petite réputation qui a du en rebuter plus d’une. En même temps, je comprends qu’un mec qui drague ou chope presque tout ce qui bouge n’intéresse pas spécialement les filles un tant soit peu intègres. Ce qui est dommage, puisque ce sont ces mêmes filles qu’il serait intéressant de rencontrer.

Alors je continue, je pioche dans ce grand chapeau qu’est devenu le répertoire de mon téléphone, espérant un jour tirer le bon numéro (tout mauvais jeu de mots à part !).

Puis, une nuit, j’ai rêvé de toi. Très bizarre cette sensation que j’avais en voyant ton visage totalement inconnu et pourtant si familier ! T’aurais je déjà rencontré sans te reconnaître ? Probable ! Aurais-je fait l’erreur d’accorder à l’une de toutes ces filles moins d’attention qu’elle n’en méritait ? Sûrement !

Mais alors, quelle part de responsabilité as tu dans l’histoire ? C’est de ta faute aussi si tu t’es arrêté à ce que te racontais toutes ces copines bien attentionnées, qui en voulant te protéger d’une sordide histoire d’un soir, ont presque réussi à te faire rater l’occasion de vivre quelque chose d’intéressant, ou du moins de plus significatif que ces histoires que tu multipliais de ton coté !

Je dis presque, parce que comme moi, tu savais que j’existais. Dans ce rêve tu étais vraiment là, et toi aussi tu m’as vu … tu l’as entendu cette voix qui te disait : jacques a dit : soit heureuse ! … et d’une certaine manière, tu savais qu’en prenant la main que je te tendais, tu n’aurais pas de gage !

Soyons réalistes, nous n’échangerons pas nos vies de romantiques mondains à celle d’un couple confortablement satisfaits de s’être trouvés ! Nous ne saurions nous en contenter. Et toutes mesures respectées, en Don-Juans des temps modernes (si tel est le nom de notre époque), nous continuerons à nous rechercher, dans d’autres personnes, d’autres sphères ; à rechercher cette sensation de premier regard qui reste fixé, ce tremblement des genoux accompagné du battement de cœur qui nous étrangle quelques centièmes de secondes avant le premier baiser, la maladresse que nous avons à ce moment là, cette sensibilité exacerbée que nous perdons à l’instant même ou ce premier baiser est fini … toute la question alors est de savoir si nous nous retrouverons encore une fois !

Et si ça ne devait plus arriver ? Et si ça ne se produisait qu’une fois dans une vie ? d’accord nous aurions vécu une histoire plutôt singulière qui laisserait ce petit goût sucré dans nos bouches à chaque fois qu’on y penserait, nous aurions échangé toutes ces théories sur la vie, ce qui fait qu’elle soit belle, ce que nous en attendons …mais une fois une nouvelle quête commencée, est ce que nous ne serions pas nostalgiques de tous ces moments laissés derrière, de ce que nous oublions pour laisser de la place dans nos esprits à ce que nous nous apprêtons à vivre ?

Avec ce qu’elle a de rebutant, je suis surpris de constater l’excitation que fait naître en moi la perspective de repasser par tous ces spectres de personnes insignifiantes avant de te retrouver; des efforts que j’aurais à fournir afin d’avoir la délicatesse nécessaire pour leur expliquer, sans que cela ne les abîme encore plus, que ce n’est pas de leur faute; des nuits que je serais pressé d’atteindre pour refaire ce rêve, puis de mes réveils répétés chacunes de ces nuits en me rendant compte que je ne suis pas dans le bon rêve …

Je te concéderais volontiers que, la manière que j’ai de me poser en signe d’une chance formidable dont tu bénéficierais s’il t’arrivait de me rencontrer, est passablement prétentieuse. Toutefois, lorsque je parle de moi de cette façon, c’est bien parce que je te considère de la même manière.

Imagine la chance extraordinaire qu’auraient toutes les personnes qui ont la même vision et utilité du désir s’il leur arrivait de se rencontrer. Imagine un peu qu’à chaque fois qu’on est tentés d’oublier ce que nous cherchons dans cette vie pour nous contenter du bien peu qu’elle a souvent tendance à nous offrir, nous ayons la chance de raviver ce désir qui nous meut par un signe, un visage qu’on verrait dans un nuage, un regard furtivement croisé dans la rue, une rencontre unique et savoureuse … sans pour autant que ce qui entretient ce désir le satisfasse, auquel cas il perdrait son intérêt.

Tu pourrais déceler dans ce que je dis, à la fois une envie et une non-envie de rencontrer l’objet de mon désir. Mais ce désir ayant pour objet une personne qui en a la même vision, cette personne aurait autant besoin que moi de ne pas aller jusqu’à la réalisation du fantasme puisqu’alors il n’en serait plus un !

Que l’unique finalité soit le désir lui-même ! Qui d’autre que toi peut comprendre ça ?!

Je sens que je me perds dans des réflexions pseudo-philosophiques qui ne m’avancent pas plus dans la résolution de mon problème !

Mais après tout, de quel problème s’agit-il ? N’est ce pas là exactement ce que je recherche ? N’est ce pas le charme de cet eternel doute qui donne un minimum de matière à réfléchir pour occuper mes neurones, et leur éviter l’abrutissement quotidien qu’ils subissent du fait de mon insipide réalité ?

Finalement, qu’est ce qui me rendrait le plus heureux ? De savoir que tu existes, ou de ne pas en être sûr ?

06 avril, 2006

Je persiste et signe !

Bon allez, je suis quand même capable de pire … ce qui est triste c’est que ce soit elle qui en fasse les frais … elle ne mérite pas ça !

Je ne sais pas si elle appréciera, mais comme d’hab. : je le pense tellement fort qu’on aurait fini par l’entendre !

L’histoire d’amour à Dauphine est un grand mythe à mes yeux … bon ok, il y a Ego et Verte, il y a Camo et Alix, il y a Gary et chépukomenkésapel, mais bon ! Il est de notoriété publique que c’est uniquement pour le cul !

Tu passes tes soirées à pécho, on consomme autant de filles (et de garçons de l’autre coté) que de verres, et ça ne dérange personne … c’est un consensus entre les deux parties : « c’est comme ça que ça marche ! »

Des couples à usage unique, le temps d’une soirée, et on passe au suivant !

Remarquez le concept a de quoi plaire quand on cherche à passer du bon temps en soirée sans trop s’emmerder avec ce qui suit l’instant 0, moment du premier contact physique intime !

Dauphine aura eu le mérite d’introduire le Flirting à paris, directement importé de New York !
La virginité ayant perdu tout intérêt de par sa banalisation, la séduction passe au rang d’activité principale, et au moment même où elle aboutit, on passe à autre chose, considérant que l’objectif est atteint ! C’est une sorte de délocalisation de la pénétration en gros, qui se veut plus légère, plus sensuelle et surtout moins prise de tête !

Alors, on sort, on aborde, on jauge s’il y a « moyen de moyenner », sinon on passe à autre chose ! Les plus actifs diront que ça entretient une certaine forme en attendant de tomber sur celle qui enlèvera l’envie de passer à la suivante !

En ce qui me concerne, je ne l’aurais pas trouvé … enfin si, mais évidement ça ne pouvait pas être facile ! (ça serait pas marrant sinon !)

Elle passe furtivement dans ma vie, juste assez longtemps pour me marquer, me rendre triste de ne pas avoir eu plus de temps avec elle, pour me donner un aperçu de ce à quoi ressemble une grande histoire … puis repart aussitôt en laissant de la poussière d’étoiles sur son passage, seule preuve qu’elle a existé, que ce n’était pas simplement un rêve, que je suis passé à coté de quelque chose d’extraordinaire …

Si je devais la décrire en un seul mot, ce serait : Douce !

Ceux qui me connaissent s’en étonneront, mais il faut croire que je trouvais très agréable la manière dont elle m’apaisait ! Ça change, et on y prend rapidement goût …

PS : je vous avais prévenu … il faut beaucoup de courage pour supporter ces mièvreries … ce sera le thème de la soirée ! Espérons que je ne m’enliserais pas plus longtemps dans le coin … la mélancolie a parfois du bon!

Beurk ...

Bientôt une semaine que je suis rentré, et les déceptions, chocs culturels avec lesquels on me menaçaient ne sont toujours pas perceptibles !!!

Il semblerait que ma bonne humeur et mon bonheur depuis que je suis ici soient immédiatement perceptibles (quid des personnes qui persistent à penser que les raisons que je m’étais donné pour ce retour était un moyen de me rassurer moi-même et de ne pas admettre un supposé échec !) …

De quoi suis-je supposé me plaindre ? De ce superbe soleil ? De cette brise fraiche très agréable ? Des retrouvailles avec ma famille et mes amis ? Ou bien des perspectives motivantes que j’ai tant au niveau professionnel (ne nous emballons pas, ce n’est qu’un call center !), qu’au niveau de ma formation ?!!

Ma vie est plutôt douce en ce moment, et il faut savoir l’admettre et le manifester quand c’est le cas … c’est pas comme si on pouvait en être blasés !

Je suis content et je ne le cache pas !

Bon ok ! J’arrête de gerber mon bonheur …

Parlons de Tender Poison tiens ! … un spécimen comme il en existe si peu dans ce pays … une bienheureuse anomalie génétique au niveau de la culture, de la mentalité, un ovni qu’on est content d’apercevoir … une des meilleures surprises de ce retour !

Nous nous connaissons depuis quelques années maintenant ! Nous savons pas mal de choses l’un sur l’autre, mais les rencontres « physiques » se comptent sur les doigts d’une seule main !

Ouverte comme j’aime (oui, parce que trop d’ouverture tue l’ouverture !), un sourire que je provoque pour faire apparaitre ses magnifiques fossettes, taquine à souhait … de l’intelligence, de la répartie, de l’humour … que demande le peuple ? Ah oui ! Il y a « l’autre » … mais il ne va pas tarder à sauter lui! (je t’aime bien Joe mais bon … LOL)

Ouais, en gros super heureux de la retrouver, mais surtout de la redécouvrir !

PS : si je continue à écrire comme ça, demain je bascule sur skyblog promis ! :s non, mais vous savez ce que c’est … rien qui prenne la tête en ce moment, donc forcément … ben … la tête passe en veille quoi ! :-p

Restez dans le coin, il y a de l’espoir … de toutes façons, ce genre de périodes ne dure jamais très longtemps chez moi … l’inspiration finira par arriver …

05 avril, 2006

Avant première

Parce qu’à un moment il faut savoir garder des traces, qu’un journal intime c’est un peu dépassé et franchement gnan gnan, et que j’ai un peu de temps libre en ce moment, j’ai décidé que, moi aussi, j’allais avoir un blog !

Pourquoi pas d’ailleurs ? Et pourquoi que maintenant ?

Sans doute parce que je n’ai jamais eu la patience, été d’humeur, ou n’y est simplement jamais pensé !

Par paresse, je me suis même essayé au photo-blogging … mais ça ressemble plus à un bestiaire, et découle plus d’un narcissisme exacerbé, que d’une réelle envie de produire, de partager …

On va voir ce que celui-ci va donner !

Amis visiteurs, bon courage … vous en aurez besoin !